Les traumatismes crâniens (TC) et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont des troubles aigus acquis au cours de la vie qui nécessitent une prise en charge immédiate, médicale et hospitalière. Le pronostic dépendra de la rapidité d’intervention, de la gravité et de l’étendue des lésions. Que ce soit par suite d’un choc direct ou indirect dans le cas d’un traumatisme crânien, à une hémorragie intra-cérébrale ou une obstruction par thrombose dans le cas d’un AVC, il est crucial d’agir rapidement.
Les conséquences de ces lésions seront liées à des modifications de la structure cérébrale sur le site de la lésion, pouvant entraîner une perte totale d’une ou plusieurs fonctions, qu’elles soient motrices, cognitives ou liées à la régulation émotionnelle. Après ce type d’accident et en fonction de l’étendue des lésions, diverses séquelles peuvent survenir, affectant la qualité de vie des patients. Ces séquelles peuvent toucher toutes les fonctions cérébrales, telles que la mobilité, les sens, l’élocution, la compréhension, les capacités cognitives, les comportements et même l’épilepsie. D’autres séquelles variées, comme la fatigabilité, les céphalées et les vertiges, peuvent également se manifester.
Définition et origines
Le neurofeedback peut être un outil précieux dans la rééducation langagière après un AVC avec aphasie ou trouble de l’élocution, en complément des approches traditionnelles de réadaptation orthophonique. Il favorise la réorganisation et la régulation de l’activité cérébrale pendant les séances. Les axes d’amélioration ont pu être ciblé après visualisation par la cartographie cérébrale (EEG Q )et ses disfonctionnements mis en évidence.
Exemple:
En intégrant le neurofeedback EEG Q avec la rééducation orthophonique, les professionnels peuvent offrir aux patients une approche thérapeutique complémentaire et individualisée pour améliorer leurs capacités langagières et, par conséquent, leur qualité de vie.
Conséquences
Notre cerveau possède une capacité remarquable de réorganisation et d’adaptation constante à nos besoins, sans que nous en soyons conscients. Cette propriété, appelée plasticité cérébrale, permet la création de nouvelles connexions neuronales favorisant une réorganisation des réseaux neuronaux. Après un AVC ou un traumatisme crânien, cette plasticité est d’autant plus importante, car le cerveau cherche à compenser les fonctions perdues en recréant des réseaux de neurones. La plasticité permet par la rééducation, d'espérer une récupération de certaines fonctions dans les mois qui suivent. C'est bien la répétition des efforts à ces étapes qui stimuleront cette plasticité .
Plasticité
Rééducation et Neurofeedback EEGQ
